Affichage des articles dont le libellé est petit-déjeuner. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est petit-déjeuner. Afficher tous les articles

dimanche 22 juin 2014

Le petit dèj du dimanche matin (… ou plutôt midi)

Bon, on va pas se mentir, en ces temps de Coupe du Monde, je n’ai pas trop le temps de m’occuper du blog à part le week-end (et encore). Donc voici quelques photos prises aujourd’hui, d’un petit déjeuner pris dans un restaurant, tout ce qu’il y a de plus commun à Istanbul. Inutile de dire que beaucoup de Stambouliotes ont eu la même idée en ce dimanche matin ensoleillé, donc les terrasses (à l’ombre, on n’est pas à Paris, ici on fuit le soleil), sont bondés, et on se délecte de börek, simit, sucuk, ou autres. Autre précision importante, ici le petit déjeuner (qu'on appelerait plutôt brunch en France) peut se prendre jusqu'à 14h voire plus pour certains; c'est plus que jamais le repas le plus important de la journée!

 Trêve de discussion, place au petit déjeuner Turc.

Assiette de petit-déjeuner classique
Donc voici une assiette classique avec tomates, concombre, fromages (genre fêta ou fromage au lait de vache), olives, confiture et beurre. Au second plan, on voit aussi une sorte de crème fraiche (entre fromage frais et crème), avec du miel. Et bien sûr, le tout est accompagné de thé noir venant de la mer Noire, de simit, pain au sésame, et autre petit pains frais.
Menemen

Voici ce qu’on appelle menemen, ou omelette avec tomates et poivrons frais. C’est très commun au petit déjeuner et très bon.

Sujuk
Voici une assiette de sahanda sucuk, ou de la saucisse soudjouk cuite dans une petite poêle de fer. La saucisse de bœuf et aux épices est omniprésente en Turquie, on la trouve dans les toasts, entre deux morceau de pain et une tranche de fromage, ou cuite avec des œufs aux plat. Mais je la préfère simplement cuite comme ça, les olives et le fromage équilibrent parfaitement les saveurs du petit déjeuner qui est bien différent du petit-déjeuner français.


Quelques courageux  se baignent. La plage est pas tip-top quand même
Ensuite petite promenade digestive le long de la plage, dont j’ai déjà parlé dans des articles précédents.
Très belle vue et ombre bienvenue

dimanche 8 juin 2014

Le dimanche matin à Istanbul, une ballade le long de la mer évidemment!

On ne peut pas être plus près.
Comme il a fait mauvais toute la semaine et qu’en ce dimanche matin il fait très beau, on a donc décidé d’aller en bord de mer pour y boire un thé et manger un simit. Idée très originale puisqu’une des activités favorites du week-end pour les Stambouliotes qui habitent sur la rive asiatique est de profiter du soleil au bord de la mer. Plus de 10 km de voies ont été aménagées le long de la mer, avec une voie pour les cyclistes et rollers, et une voie pour les piétons.
Vélos, rollers, skateboards, poussettes...tous se retrouvent là le week-end.

Les Stambouliotes se lèvent tard le dimanche matin, et beaucoup en profitent pour venir prendre un petit déjeuner (plus ou moins complet), sur le bord de la mer. Au choix, il y a quelques cafés-restaurants subventionnés par le gouvernement qui ne sont vraiment pas chers et sont plutôt agréables. Il y aussi  comme sur la photo, de toutes petites terrasses seulement composées de quelques tables et chaises en plastiques, où on peut boire un thé pour pas grand-chose et surtout être tout près de l’eau. D’ailleurs quelques courageux n’hésitent pas à piquer une tête dans la mer de Marmara qui est littéralement à 2 mètres de la première table.

Enfin les plus prévoyants amènent leurs chaises de camping, glacières ou bien thermos, et s’installent sur l’herbe qui longe le chemin.
Au loin on voit les îles dont j'ai parlé dans l'article précédent.

samedi 24 mai 2014

Ça vous dit un petit déj dans un çay bahçesi?

Un çay bahçesi
Tout d’abord, je voudrais expliquer à tous mes amis Français que les Turcs font du petit-déjeuner un vrai repas, voire une vraie activité sociale. Ici, les amis s’invitent à un petit-déjeuner les samedis ou dimanches matin. Et ce n’est pas un brunch attention, ça reste un petit déj!

Les composantes essentielles en sont, du fromage frais (crémeux ou en pâte plus solide, souvent plusieurs types de féta), une salade de tomates, de concombres, des olives (vertes et noires), souvent des œufs (à la coque, en omelette, au plat), du pain, comme le simit (le pain rond au sésame, qui est ce que la baguette est aux Français), de la saucisse épicée cuite à la poêle (Sucuk ou soudjouke en français), du jambon turc, ou du salami, parfois de la roquette. On peut bien sûr trouver d’autres spécialités selon l’envie. Ouf! On fait une pause là, on est qu’à la moitié.
Un (bon) exemple de petit-déjeuner turc
On y ajoute ensuite tout ce qu’il y a de sucré, des confitures de tous les fruits possibles, du miel, des pâtes à tartiner (nutella ou celle avec seulement de la noisette), des viennoiseries, des fruits de saison et je crois que c’est à peu près tout.
Et bien sûr, pour accompagner tout cela, du thé. Beaucoup de thé. Du thé noir de Turquie, qui pousse le long de la mer noire. On le boit dans des petits verres en forme de tulipe.

Le çay bahçesi (jardin de thé).
Ici, on n’y sert du thé, et uniquement du thé. C’est pourquoi je me retrouve un samedi matin à 10 heures, avec une bonne dizaine de simits, des confitures sous le bras, retrouver la famille pour partager un petit déj. Les Stambouliotes y font une sorte de picnic matinal (ou plutôt à la mi-journée), chacun ramenant une partie du petit déjeuner et y passent 2, 3 heures lorsque les beaux jours arrivent.
vue sur la mer et la côte européenne

Celui-ci est dans le quartier de Moda, qui offre qui plus est, une magnifique vue sur la mer et la côte européenne dont on aperçoit les silhouettes des grandes mosquées et Sainte-Sophie.

À noter qu’à l’occasion de ce petit-déj, j’ai vécu mon premier séisme à Istanbul, long de 20 secondes, 6,5 sur l’échelle de Richter. On l’a bien ressenti, surtout en étant assis sur des chaises de jardin. Ça a été sans grand dommage heureusement. Car ici le grand séisme (7,4) de 1999 est bien ancré dans les mémoires, car il avait fait plus de 17,000 victimes. J’aimerai d’ailleurs envoyer toutes mes pensées aux familles affectées par le drame de mine de Soma.